Récemment, l’agence BDDP et l’association pour le droit des non fumeurs ont lancé une campagne de publicité contre la cigarette. Cette campagne se présente en plusieurs volets : une vidéo et des affiches. La vidéo a surtout été diffusée sur les réseaux sociaux et a créé le buzz par son cynisme. En effet, elle met en scène une sorte de réunion de super capitalistes cherchant à se débarrasser de substances ultra toxiques. L’un d’entre eux lance : « et pourquoi on ne les ferait pas absorber aux gens par petites doses ?».
Vous l’aurez remarqué, cette vidéo a été créée pour choquer, comme la plupart des publicités anti-tabac de ces dernières années. Mais pourtant les chiffres du tabac semblent rester stables. C’est à se demander si c’est le bon axe de comm. L’agence l’a cru, elle, en créant des affiches choc pour accompagner cette vidéo. Il s’agit de têtes d’adolescents qui semblent êtres forcés à effectuer une fellation. Sauf qu’à la place d’un pénis, il y a une cigarette… Le tout signé du slogan : « fumer c’est être esclave du tabac ».
On voit bien que cette campagne est définitivement là pour choquer. Mais cela la rend elle pour plus efficace pour autant ? Surtout que je ne vois absolument aucun rapport entre viol et dépendance à la cigarette. Choquer pour informer ou sensibiliser oui, choquer pour choquer non. Cela n’a plus de sens et n’est pas plus effectif pour autant. Ils auraient pu s’arrêter à la vidéo qui elle, est vraiment très pertinente. Enfin, le débat est clos puisque la campagne a été retirée.