Motion design : les 8 étapes à suivre

Posté par Camille Pouillaude

Guide Motion Design
Guide Motion Design

Qu’est-ce qu’une vidéo motion design (Motion graphics) ? Définition !

Le motion design (ou Motion Graphics) est un outil incontournable pour les professionnels du marketing. Commençons par une rapide définition : le motion design ou design d’animation est une technique consistant à animer des éléments graphiques pour créer une vidéo, généralement courte, qui illustre de façon imagée : une histoire ou un concept. Extrêmement visuel, facilement mémorisable et déclinable à l’infini, le motion design a également un très bon rapport qualité / prix.

Le motion design sous toutes ses formes

En motion design, créativité et storytelling sont incontournables pour interpeller et convaincre ses prospects et clients. Le motion design se décline sous plusieurs formes. Chaque style graphique répond à un besoin spécifique et n’a pas le même objectif.

  • Le flat motion : Le design « plat » ou flat design est un style graphique minimaliste très apprécié pour son aspect épuré et sa simplicité de représentation. Choisir cette typologie, c’est faire le choix d’aller à l’essentiel sans user d’artifices. Deux styles de flat motion se distinguent, l’un date de 2015, plus plat et sans ombre tandis que l’autre, plus récent, utilise des formes difformes et l’ombre portée.
  • La vidéo iconographique : Ce style graphique met en mouvement un ensemble de pictogrammes pour un rendu visuel plein d’énergie. On l’apparente très souvent à une vidéo infographique. La vidéo iconographique est très utilisée pour illustrer des bilan, des chiffres clés ou des études de données.
  • Le stop motion : Le stop motion filme une série de plusieurs images, les unes à la suite des autres pour créer un effet de mouvement. Ce style, complexe et long, est très apprécié par les entreprises pour son rendu dynamique et impressionnant. La technique du collage est souvent utilisée ce qui donne un aspect artistique doux et créatif pour le spectateur.
  • Whiteboard Video : Particulièrement adaptée pour expliquer clairement un concept, la technique du whiteboard ou encore de vidéo scribing, consiste à écouter une personne expliquer un sujet en illustrant ses propos sur un tableau blanc. Aujourd’hui, ce type de motion n’est plus d’actualité car il est chronophage et fastidieux.
  • L’animation 2D : Style graphique très ludique tiré du monde de l’illustration et du dessin, les cartoons permettent de mettre en scène des personnages pour personnifier un contenu et le rendre plus accessible.
  • L’animation 3D : À l’inverse de l’animation 2D, l’animation 3D utilise des images de synthèse. Réservée aux gros budgets, la vidéo 3D offre des possibilités quasi infinies sur le plan créatif. Elle vous permet également d’obtenir un motion design de grande qualité pour une meilleure diffusion télévisée.

Pourquoi faire du motion design / des animations graphiques ?

Aujourd’hui, le trafic vidéo représente 75% du total des contenus sur Internet. Le motion design, lui aussi, est omniprésent : film d’entreprise, vidéos sur les réseaux sociaux, publicité web, spots TV… Dans ce contexte, il est urgent pour les marques de produire rapidement et à moindre coût des contenus vidéos de qualité.

Le motion design offre ainsi un excellent rapport qualité / prix car il nécessite une équipe réduite en la personne du motion designer, à la fois expert de l’illustration et de l’animation. Son format court, la présence d’éléments graphiques et son aspect divertissant lui permettant de transmettre un message percutant. Il a de réelles vertus pédagogiques et explicatives, ce qui le rend idéal pour la communication des entreprises ou d’une marque.

Le motion design est la technique vidéo de l’engagement par excellence. Grâce à son format court et son côté très graphique, il permet de retenir rapidement l’attention de votre public et de favoriser le partage sur les différents canaux.

“Le motion design est la technique vidéo de l’engagement par excellence. Grâce à son format court (moins de 2 min en général) et son côté très graphique, il permet de retenir rapidement l’attention de votre public et de favoriser le partage sur les réseaux sociaux” explique Sébastien Fernandes, Directeur du Développement de CREADS.

Pour parvenir à conquérir le web avec une vidéo en motion design, plusieurs étapes clés sont à prendre en compte.

Comment faire du motion design ?

1. Le brief
2. Le script
3. Le storyboard
4. La maquette
5. L’animation
6. L’illustration sonore
7. L’ajout des sous-titres
8. La compilation des fichiers du film

Pour conquérir le web en créant une vidéo en motion design percutante, plusieurs étapes clés sont à prendre en compte.

1. Le brief

Tout commence par le brief créatif et le cahier des charges qui sont des éléments préalables indispensables à une belle réalisation. Ils doivent contenir le maximum d’informations car ils servent à orienter et délimiter le projet. Le brief définit la demande et le besoin, c’est le document de référence et la base de travail du créatif. Il est nécessaire de bien préciser les objectifs, la cible, ainsi que le message à faire passer. La cible est, en effet déterminante car elle conditionne le ton, la forme et la communication à adopter. Si une charte graphique existe, il ne faut pas oublier de la transmettre au créatif afin que le motion design s’imprègne entièrement de l’identité de la marque.

2. Le script

C’est une version écrite de la vidéo qui précise au maximum les éléments de la réalisation. L’idée d’un script est de formaliser toute la narration de la vidéo, pour ensuite passer aux animations en motion graphics. Le script présente de nombreux intérêts pour le client comme pour le motion designer. En effet, il permet de prévisualiser le rendu final de la vidéo, d’estimer sa durée et de vérifier qu’un fil rouge parcourt toute la vidéo. C’est également un bon moyen de s’assurer, avant de passer à l’animation, que le film véhicule le bon message afin d’éviter les mauvaises surprises et les modifications, qui peuvent coûter cher.

3. Le storyboard

Le storyboard est une version imagée du script, il illustre brièvement les différentes animations et donne des indications de réalisation. En bref, c’est le plan illustré d’une vidéo d’animation, séquence après séquence. Le but du storyboard est de donner une vision assez précise de ce que sera le film en motion design, à partir de petites vignettes. C’est un outil de communication précieux entre le créatif et l’entreprise. Après validation définitive du storyboard, le motion designer commence à travailler sur les éléments graphiques.

4. La maquette

À ce stade, la mission du motion designer est de travailler sur les bases du script et du storyboard élaborés précédemment, il créé numériquement les éléments graphiques qui seront ensuite utilisés et animés pour réaliser la vidéo via un logiciel type Adobe After Effect. C’est à cette étape qu’il peut s’inspirer de la charte graphique, afin de créer de nouveaux éléments ou de décliner des illustrations existantes. Il est aussi possible de décider en amont des tendances graphiques souhaitées.

motion design

5. L’animation graphique

Si les étapes précédentes ont été bien respectées, la phase d’animation doit ressembler à un assemblage. Grâce à un logiciel de motion design, le motion designer est capable de donner du mouvement aux images produites pendant le maquettage. Quel que soit le choix du style graphique 2D ou 3D, le motion designer insuffle de la vie aux pictos, illustrations, dessins et visuels créés à l’étape précédente, afin d’animer chaque séquence du storyboard.

6. L’illustration sonore

Cette étape consiste à créer un univers sonore en intégrant la voix-off, la musique et le sound design pour dynamiser la vidéo et la rendre plus attractive. Le son joue un rôle très important et doit faire l’objet d’une réflexion attentive. Les bruitages ont également leur rôle à jouer, ils donnent un côté « propre » à la vidéo, en associant à chaque animation le bruit adapté. En cas de voix-off, utilisée pour raconter une histoire, le texte est validé préalablement à l’étape du script. Cela nécessite ensuite de choisir une voix et à l’enregistrer afin de l’intégrer à la vidéo finale.

7. L’ajout des sous-titres

Selon les circonstances, la vidéo n’est pas nécessairement diffusée avec le son, notamment pour les réseaux sociaux. Il est donc important de penser à mettre des sous-titres car les utilisateurs doivent comprendre le message sans avoir à utiliser une voix off.

8. La compilation des fichiers du film

Pour finir, le motion designer va exporter tout son travail dans différents formats : .MP4, .AVI, .MOV, Basse et Haute définitions avant de vous faire parvenir les différents fichiers. Vous voilà prêts à diffuser votre motion design sur tous vos canaux de communication !

Les 12 principes de l’animation selon The Illusion of Life d’Ollie Johnston et Frank Thomas

Ces 12 principes régissent l’animation sans pour autant la conditionner. Au contraire du dessin d’animations (Disney, Pixar…) le motion design ne respecte pas tous les 12 principes car il ne s’agit pas uniquement de graphisme d’animation mais de typographie, d’assemblage, de montage, de transition et de succession d’images ou d’éléments graphiques. La plupart du temps, ces principes sont pris en compte à hauteur de 10% dans le motion design. Son degré d’utilisation diffère selon la technique et son intérêt.

1. Écrasement et étirement

Considéré comme le plus important des 12 principes de l’animation. Lorsqu’il est appliqué, il donne aux personnages et aux objets animés l’illusion de la gravité, du poids, de la masse et de la flexibilité. Lors de son utilisation, il est important de garder le volume de l’objet cohérent. Ainsi, lorsqu’un objet est étiré, il doit s’affiner. Lorsqu’il est écrasé, il doit s’élargir. Toutes les formes sont déformées d’une manière ou d’une autre lorsqu’elles sont sollicitées par une force extérieure mais cela est plus difficile à visualiser dans la vraie vie. L’écrasement et l’étirement imitent cela et l’exagèrent pour créer du plaisir.

2. Anticipation

L’anticipation est la préparation de l’action principale. Lorsqu’un individu s’apprête à sauter, il va d’abord plier les genoux pour prendre son élan : c’est l’anticipation. Autrement dit, l’anticipation aide à préparer le spectateur à ce qui va se passer. Lorsqu’il est appliqué, il a pour effet de rendre l’action de l’objet plus réaliste.

3. La mise en scène

La mise en scène dans l’animation ressemble beaucoup à la composition pour les oeuvres d’art. Ce que nous entendons par là, c’est qu’il faut utiliser le mouvement pour guider l’oeil du spectateur et attirer l’attention sur ce qui est important dans la scène. Pourtant, la mise en scène est l’un des principes les plus négligés en motion graphic.

4. Action directe et pose-to-pose

Action directe et pose-to-pose sont deux manières de dessiner une animation. L’action directe est l’endroit où chaque image d’une action est dessinée l’une après l’autres au fur et à mesure de l’avancer, de l’animation. Le pose-to-pose correspond aux extrémités du dessin : le début et la fin de l’action avant que le dessinateur s’intéresse aux images intermédiaires.

Pose-to-pose donne plus de contrôle sur l’action. En faisant les poses principales en premier, cela permet de détecter rapidement les erreurs majeures. Mais parfois, cela donne un rendu trop net et parfait.

L’action directe est moins planifiée, donc plus fraîche et surprenante. Toutefois, il est plus difficile de s’y retrouver.

Maîtriser les deux techniques et les combiner est la meilleure approche pour être un animateur à succès, car cela octroie à la fois de la structure et de la spontanéité.

5. Action de suivi et de chevauchement

Lorsque des objets s’arrêtent après avoir été en mouvement, diverses parties de l’objet se figent à des vitesses différentes. De même, tous les éléments d’un objet ne meuvent pas à la même allure. Si un personnage court à travers la scène, ses bras et ses jambes peuvent bouger à un rythme altéré de celui de sa tête. On parle d’actions qui se chevauchent. De même, lorsqu’il s’interromps, ses cheveux continueront probablement de bouger pendant quelques images avant de se reposer. L’action de suivi et le chevauchement sont des principes importants à comprendre pour améliorer la réalité d’une animation.

6. Slow in et slow out

Partons d’un exemple pour expliquer le principe du slow in et du slow out. Lorsqu’on démarre une voiture, elle n’atteint pas immédiatement les 50 km/h. Il faut un peu de temps pour accélérer et atteindre une vitesse constante. Dans le langage de l’animation, nous appelons cela un Slow Out.

De même si l’on freine, la voiture ne s’arrêtera pas complètement tout de suite. Il y a d’abord un instant durant lequel on appuie sur la pédale et décélère pendant quelques secondes jusqu’à l’arrêt complet du véhicule. Les utilisateurs appellent cela un Slow In.

Contrôler soigneusement les vitesses changeantes des objets crée une animation qui a une crédibilité supérieure.

7. Arcs

La plupart des êtres vivants se déplacent selon des chemins circulaires appelés arcs et non, en ligne droite. L’animation non plus. Les arcs fonctionnent le long d’une trajectoire courbe qui ajoute l’illusion de la vie à un objet animé en action. Sans arcs, une animation serait rigide et mécanique. La vitesse et la synchronisation d’un arc sont cruciales. Parfois, un arc est si rapide qu’il devient méconnaissable. C’est ce qu’on appelle un frottis d’animation.

8. Action secondaire

Les actions secondaires sont des gestes qui prennent en charge l’action principale pour ajouter plus de dimension à l’animation des personnages. Ils peuvent donner plus de personnalité et de perspicacité à ce que le personnage fait ou pense.

9. Timing

Le timing est de savoir quand placer chaque cadre d’action dans le temps de la vidéo. Nous devons nous pencher à nouveau sur les lois de la physique et appliquer ce que nous voyons dans le monde réel à nos animations. Si on déplace un objet plus rapidement ou plus lentement qu’il ne le ferait naturellement dans le monde réel, l’effet ne sera pas crédible. Utiliser le bon timing permet de contrôler l’humeur et la réaction des personnages ou objets.

10. Exagération

Trop de réalisme peut ruiner une animation et apparaîtra statique et ennuyeuse. Au lieu de cela, ajouter un peu d’exagération aux personnages et aux objets permet de les rendre plus dynamiques. D’autant plus que l’exagération accorde aux caractéristiques et aux actions d’un personnage, une effet comique et dramatique. Cela peut inclure des distorsions dans les traits du visage, les types de corps et les expressions mais aussi dans les mouvements des personnages/objets. L’exagération est un excellent moyen pour un animateur d’augmenter l’attrait d’un personnage et d’améliorer la narration.

11. Dessin solide

Le dessin solide consiste à s’assurer que les formes animées donnent l’impression d’être dans un espace tridimensionnel, cela inclut de comprendre la forme et l’anatomie, le poids et le volume, les lumières et les ombres.

12. Appeal

Les individus se souviennent de personnages réels, intéressants et attachants. Les personnages animés doivent être agréables à regarder et avoir un aspect charismatiques et cela s’applique même aux antagonistes de l’histoire.

L’attrait peut être difficile à quantifier car chaque utilisateur a des normes différentes. Cela dit, nous pouvons donner à notre personnage une meilleure chance d’être attrayant en le rendant charmant à regarder. La méthode consiste à jouer avec les différentes formes et proportions de personnages pour garder les choses fraîches. Par exemple, agrandir la caractéristique la plus déterminante d’un personnage peut contribuer grandement à lui donner de la personnalité. Finalement, le travail du motion designer est de rechercher un bon équilibre entre détail et simplicité.

Quel outil / logiciel pour faire du motion design ?

Il faut distinguer 2 phases importantes pour faire du motion design et chaque phase à ses logiciels : La pré-animation, c’est-à-dire la phase durant laquelle vous allez préparer tous les éléments pour votre animation et la phase de mouvement.

Pour la pré-animation, l’utilisation des logiciels « classiques » du design comme Adobe Photoshop et Adobe Illustrator est courante.

Pour la mise en mouvement des éléments graphiques, les puristes utilisent le logiciel After Effect !

Quelles compétences pour un graphiste motion designer ?

Un Graphiste Motion Designer est à la fois un graphiste et un technicien. Il dispose d’un panorama de compétences, qu’il croise et associe pour parvenir à créer les meilleures animations possibles.

  • Il a des compétences en typographie, en traitement d’image, en moodboards et storyboards
  • Il maîtrise les logiciels graphiques classiques : Adobe Photoshop, Adobe Illustrator
  • Il maîtrise les logiciels de montage : Adobe After Effects et d’autres logiciels d’animation 3D comme Cinema 4D.
  • Il connaît les principes de base de l’image animée, la culture et les tendances de l’univers
  • Il est familier des problématiques liées aux droits d’auteur
  • Créatif et réactif, il n’est pas effrayé par le renouvellement de l’image, de la technique et des logiciel.
  • Passionné et polyvalent, il maîtrise les principes du web et de la communication

En plus de ces compétences techniques, le Graphiste Motion Designer se distingue par :

  • Son empathie qui lui permet d’imager, de représenter et de transmettre
  • Sa communication et sa pédagogie
  • Sa sociabilité
  • Son niveau d’anglais
  • Son recul pour superviser l’ensemble d’un projet
  • Sa compréhension, le travail d’un graphiste est sujet de critiques

Comment utiliser le motion design dans sa stratégie d’entreprise ?

Utiliser la Vidéo Motion Design est un des outils privilégiés dans les stratégies de communication des entreprises en raison des nombreux avantages qu’il accorde :

  • Revitalisation l’image de marque : les motion design dynamiques, ludiques et courts captent l’attention des utilisateurs d’Internet. Il est plus facile de véhiculer un message ou une émotion.
  • Présentation d’un produit ou un service : la simplicité, l’accessibilité et la pédagogie garantissent la compréhension de l’audience.
  • Communication percutante : le motion design s’adapte à la digitalisation et est privilégié pour réaliser du contenu fort et percutant.
  • Optimisation du référencement sur Google : publier les vidéos sur des sites comme YouTube favorise le positionnement sur les pages de recherche.

Comment apprendre le motion design et devenir un bon motion designer ?

Plusieurs formations existent aujourd’hui pour se lancer dans la vidéo motion design. Nombreuses sont les formations en ligne qui permettent d’appréhender les bases du motions graphics. Des écoles tels que les Gobelins (Paris 13e) disposent de formations certifiées et proposent les outils nécessaires pour devenir un motion designer professionnel.

Vous recherchez une agence motion design ?

Vous l’avez compris, un motion design n’est pas aussi complexe qu’un dessin animé. Et pourtant, sa réalisation nécessite l’intervention d’un motion designer et de nombreuses contraintes sont à prendre en compte dès la création des images destinées à être animées. De plus, une bonne oreille et un certain sens du tempo sont nécessaires pour que la vidéo soit bien équilibrée, autant au niveau de la vitesse des animations que de la cohérence entre le son et l’image. Chez CREADS, notre plateforme met à votre service des motions designers disponibles 24h/7j partout en France, prêts à s’occuper de votre projet de A à Z. En plus, vous êtes guidés et conseillés tout au long du processus par un Chef de projet, de la rédaction du brief à la réception finale des fichiers. Alors, prêts à créer une vidéo motion design en toute simplicité ?

Vous souhaitez voir des exemples de motion design ?

Nous vous invitons à consulter quelques unes de nos réalisations :

Voir d’autres réalisations motion design réalisés par Creads.

Témoignage de Jean-Baptiste, Motion Designer

Jean-Baptiste au cœur des typos

Les premières foulées de Jean-Baptiste dans le motion design commencent en 2010. Créateur de court-métrage, il se lance dans la typographie animée. Loin d’exceller dans l’art du dessin, ses fins de vidéo sont pourtant réussies et il s’ouvre alors les voix du motion design. A travers sa compréhension créative de la vidéo et de l’importance de son texte, autodidacte, il apprend sur le fil du temps les règles de cette discipline graphique jusqu’à se lancer.

Après quelques stages au cours desquels on lui souffla : « Continue de faire du motion car c’est le futur », Jean-Baptiste continua de s’exercer jusqu’à être un artiste à son propre compte. Creads se mêle à ses compétences et bénéficie de ses talents à mesure des réalisations, qu’il partage volontiers à travers diverses formations réalisées dans les écoles.

Bien emballer

« Le texte apparaît toujours en premier » est l’adage de Jean-Baptiste qui le guide jusqu’au bout pour réaliser ses créations. Lorsque son équipe et lui ont travaillé sur la vidéo tutoriel destinée à La Redoute : La Reboucle – Bien emballer, le premier enjeu était de comprendre le besoin de notre client. Chaque typologie de motion ne convient pas à toutes les marques. Ensuite, la lecture du script avec son équipe, l’inspira et il l’illustra pour établir chaque étape du motion. La création débuta.

Sa maîtrise du logiciel After Effect, ses connaissances sur le rythme et la qualité visuelle, son savoir sur les comportements créatifs ont été autant d’ingrédients dans la confection visuelle du motion. Un travail sonore, de mixage et d’équilibre des pistes s’ajouta à la vidéo.

La création se finalisa : voir le rendu.

Le motion design un métier à mille branches

Quelques mots finaux pour clore ce chapitre sur le motion design, Jean-Baptiste rappellera que le motion design requiert tant de compétences extrinsèques au graphisme, qu’une seule personne ne peut toutes les mener dans la juste mesure.

Néanmoins, il clôture cette confession ainsi : essayer, rater et continuer !

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