A 53 ans, Marc Chalvin a déjà réalisé 6 albums BD, 2 livres pour enfants, 244 livres « Pour les Nuls », 72 cartes postales et 5 albums de dessins d’humour. L’illustrateur de presse a collaboré avec une trentaine de journaux dont L’Etudiant, Capital, Aéroport Magazine et Education et Management. Mais Marc Chalvin c’est aussi 58 421 projets non publiés. Découvrez notre interview inédite et ses conseils pour sortir du lot 😉
Découvrez l’interview de Marc Chalvin, illustrateur de dessins de presse !
Depuis son plus jeune âge, Marc Chalvin est créatif : création de personnages avec des bouchons, scénario de théâtre et bien-sûr, le dessin, un don qui lui est venu très naturellement. En Juin 1987, après de brillantes études « pour faire plaisir à ses parents », l’artiste obtient son diplôme de technicien supérieur en électronique. En novembre 1990, il devient illustrateur dans la presse grâce à Camions magazine !
« Depuis ce jour, je n’ai pas cessé de livrer mes dessins et mes bandes dessinées au plus grand nombre. Que ce soit pour les entreprises, la presse ou l’édition et sous toutes ses formes : cartes postales, dessins d’humour, jeunesse, BD, flipbook, etc. »
Hello Marc ! Comment a évolué ton métier avec la digitalisation des supports ?
Eh bien, la transition s’est faite tout naturellement par le biais de mes dessins en direct ! En effet, pour ce type de prestations, j’illustre en live des situations sur slide, rétro projecteur, papier, palette graphique ou banc-titre lors de congrès, salons, soirées, team building etc. C’est un travail qui demande beaucoup de concentration mais moi le challenge de l’impro, j’adore ça ! J’ai donc investi dans une Surface Pro de Microsoft pour de meilleures conditions et pour adapter mes dessins au numérique. C’est très pratique car je peux dessiner directement sur l’écran.
A ton avis, qu’est-ce qui te différencie des autres illustrateurs ? Existe-il une « patte Chalvin » ?
La base de mes dessins, c’est l’idée. Le but est que tout le monde comprenne le message et que cela soit drôle. Drôle, car mon dessin illustre une situation qui a du fond et qui parle aux gens. Mon style est venu naturellement mais c’est vrai que j’ai deux grands maîtres dans le dessin qui m’inspirent beaucoup et qui bizarrement sont très différents. Reiser qui est très spontané et Sempé qui est plutôt poétique. Je suis peut-être un mélange des deux !
Quelle est ta technique ? Et comment trouves-tu l’inspiration ?
En ce qui concerne ma technique, je commence au trait noir puis je crée un calque pour la couleur. J’ajoute ensuite une typo plutôt que d’écrire moi même, car c’est un gain de temps et cela me permet de faire des modifications plus facilement.
Je m’inspire du quotidien, de ma propre expérience, de mes souvenirs mais surtout… j’écoute beaucoup. Depuis que je collabore avec Creads, j’écoute un peu plus ma vie de freelance, en plus de tout ce que j’ai déjà vécu et que je peux ressortir. C’est un peu un challenge de s’adresser aux créatifs, il y a toujours une part de doute, une peur que le style d’humour ou le message ne soit pas compris, mais c’est ce qui me stimule !
D’ailleurs, Marc Chalvin vient de rejoindre la communauté ! 😉
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