Née en Bretagne, Johanna Olk imagine des images graphiques aux traits fins jouant avec les codes du minimalisme. Elle vit aujourd’hui à Guéthary, dans le Sud Ouest de la France, où elle partage ses journées entre balades à la plage, illustration, peinture et graphisme. Sa curiosité l’a également poussée à s’essayer à l’art du tatouage. Creads vous plonge dans les méandres de son imagination débordante et mélancolique !
Johanna Olk, un style féminin et poétique qui séduit les internautes
A 24 ans, Johanna Olk a été repérée sur les réseaux sociaux. L’artiste donne vie à des visages de jeunes femmes esseulées grâce à son trait noir minimaliste. Pour illustrer une émotion, Johanna a pris l’habitude de dessiner des regards perdus ou dissimulés, qui sont d’ailleurs placés sur leurs corps. Bien souvent leurs mains, parfois leurs vêtements.
« J’ai longtemps été complexée par mon corps; dessiner des femmes était un peu comme un exutoire. »
Pour ses oeuvres, Johanna procède souvent de la même manière : elle scanne ses dessins faits au crayon à papier pour les retravailler par la suite numériquement ou à la peinture. L’artiste aime jouer avec la différence qu’il existe entre le verbe « voir » et celui de « regarder ». Souvent, ce sont les yeux qu’elle rajoute à ses oeuvres qui sont la clé de la compréhension de ses illustrations.
La technique créative de Johanna Olk ? Un train fin et des scènes en négatif !
Il faut retourner quelques années en arrière pour mieux saisir le fascinant sentiment de solitude qu’évoque les œuvres de Johanna Olk.
« Enfant, je préférais rester enfermée dans ma chambre à créer toutes sortes de choses, toute la journée, se souvient l’artiste. Évidemment, d’un point de vue social, ça inquiétait mes parents, et c’est comme ça qu’ils ont décidé de m’inscrire à des cours de dessin, tenus à quelques rues de chez nous. Je devais avoir environ 5 ans. »
Johanna Olk a étudié le design industriel et a toujours aimé les objets basés sur une réduction au stricte nécessaire. L’artiste aime ce qui est simple tout en étant capable de créer une émotion, c’est pour cela que son travail représente avec mélancolie la banalité du quotidien. C’est en faisant de la linogravure (technique consistant à enlever les blancs du résultat final) que Johanna a commencé à représenter des scènes en négatif.
« Je cherchais depuis un moment à créer des images toujours plus fortes graphiquement et c’est en expérimentant cette technique que j’en suis arrivée à ce que je fais aujourd’hui. »
Et vous, que pensez-vous de la talentueuse Johanna Olk et de son univers ?