Vous connaissez peut-être Charlotte Le Bon pour sa carrière de mannequin, de miss météo déjantée sur Canal+, ou plus récemment comme jeune actrice. Mais connaissez-vous Charlotte en tant qu’illustratrice ? Lors des Fubiz Talks, l’artiste est revenue sur son parcours et sa passion pour le dessin en nous dévoilant sa sensibilité graphique. Creads vous plonge dans son monde imaginaire !
Charlotte Le Bon, un style qui étonne et séduit
La jolie canadienne a toujours été une artiste dans l’âme. Après l’équivalent d’un bac Arts Plastiques au Quebec, la jeune femme a pourtant terminé l’école un peu frustrée de ne pas trouver d’intérêt particulier à ses dessins. Par complexe et par manque d’inspiration, Charlotte Le Bon a laissé sa casquette d’illustratrice de côté pendant un certain temps.
« J’ai acquis des techniques de travail, un savoir de base académique mais je n’ai rien appris sur l’instinct, sur comment trouver son propre style. Or, c’est avec l’instinct qu’un artiste travaille » explique Charlotte.
Tout a commencé par une rencontre
Si à première vue son art paraît naïf, il révèle en fait une grande lucidité portée par un regard aiguisé sur le monde qui l’entoure. C’est en emménageant à Paris que l’artiste a rencontré Raphael Cioffi, le fondateur du magazine online SPANK, avec qui elle écrivait la météo sur Canal+. Raphael Cioffi a commencé à lui demander des illustrations pour accompagner des articles, sans savoir qu’elle avait quelques capacités. A la grande surprise de Charlotte, le feedback a été plus que positif.
« Pour moi, il n’y a rien de logique dans la création. Il y a des artistes qui arrivent à donner de la cohérence à leur travail mais moi c’est quelque chose qui me complexe énormément. Un jour, je suis tombée sur une vidéo de Jean Cocteau et ses paroles m’ont complètement libérée » raconte Charlotte Le Bon lors des Fubiz Talks
Les paroles en question :
« Le poète est en quelque sorte la main d’œuvre d’un moi plus profond que lui-même, et qu’il connaît très mal. Je me permets même de dire d’un schizophrène, qui nous habite tous, dont les grandes personnes ont honte, et dont toute une partie de l’humanité a honte et dont les héros, les enfants et les poètes n’ont pas honte. Je ne suis pas responsable de mes dessins » Jean Cocteau
Et vous, que pensez-vous du monde imaginaire de Charlotte Le Bon ?
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