Banksy lâche une bombe pacifiste à Gaza
Artiste urbain engagé, Banksy a de nouveau tagué à Gaza pour véhiculer son message de paix. Connu du grand public depuis le film Faites le mur, nommé pour l’Oscar du meilleur documentaire en 2011, l’artiste joue de sa popularité pour alerter l’opinion publique sur les conséquences du conflit.
Banksy, street artiste engagé
En 2005 déjà, l’artiste avait déjà protesté artistiquement contre le mur de Gaza en réalisant neuf fresques en plein conflit israélo-palestinien. Ce projet, nommé « Santa’s Ghetto » avait alors fait le tour du monde. Il avait pour objectif d’envoyer un message d’espoir aux palestiniens.
L’artiste perce le mur séparant les deux territoires en offrant des paysages de paix au regard.
L’art est une arme médiatique
C’est son arme, Banksy répond à l’oppression par des œuvres dissidentes et poétiques. Et ces œuvres font le tour du monde. Utilisant la technique du pochoir, Banksy est revenu illégalement à Gaza pour dénoncer la destruction de la ville.
Utilisant la force du contraste, Banksy oppose une ville en ruine à un graff de petit chaton blanc avec un gros nœud rose. Quelques mois à peine après l’opération de l’armée israélienne ayant fait deux milles morts, l’artiste souhaite attirer l’attention sur l’état de ruine de la ville.
Bomb Damage, inspiré de l’œuvre de Rodin, qui interroge le spectateur. Image sombre, coincée entre deux murs en parpaings à moitié démolis.
Il souligne encore l’état de désolation de la ville et des gazaouis par un court documentaire.
« Si nous nous lavons les mains d’un conflit entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l’ont pas, nous sommes du côté de ceux qui ont le pouvoir — nous ne sommes pas neutres.