La couleur bleue est conservée, en effet elle avait été employée pour souligner la dimension historique de la ville. Le bleu, couleur de la royauté, rappelle donc toujours l’histoire de la cité même s’il est d’une teinte un peu différente.
La typographie est en rupture complète avec la précédente typographie à empattements. Celle-ci est asymétrique et arrondie pour se donner un côté moderne. De plus, elle est facile a lire, traduisant la volonté de Reims d’être un lieu d’accessibilité et de modernité.
L’aplat de couleur carré est conservé mais positionné d’une autre façon. Le but étant de conserver l’identité précédente tout en créant un décalage qui traduit le renouveau de la ville, vers plus de jeunesse, d’originalité et d’attractivité.
Intégration de la mention « .fr » et suppression de la mention « Ville de » révèlent une image de la Ville plus connectée aux internautes et donc à ses citoyens, sans parler de l’association à la technologie et donc à la jeunesse.
La signature « attractive » : variante du logo. Lisible et compréhensible internationalement cette signature symbolise la volonté de Reims d’être une ville plus moderne et dynamique, tournée vers l’avenir et le monde.
En somme, le nouvelle signature de la Ville de Reims se veut être le trait d’union entre l’héritage du territoire historique et des ambitions actuelles et futures de la Ville. À cet effet, elle se veut sobre et élégante.
Cependant, facturée à la ville 20.000 euros hors taxe par ses concepteurs, la signature est sujette à des commentaires différents de la part des internautes qui y décèlent une ressemblance troublante avec le logo de la marque de serviettes hygiéniques Nana (ou bien avec le logo des supermarchés low-cost Leader Price)…
Et pourtant, cette évolution partait d’une bonne intention : éco-responsable, le choix du logo monochrome a été fait pour une réduire les coûts d’impressions et de marquages, et donc afin de diminuer le gaspillage inutile d’encre. De plus le budget jugé trop important avait pourtant été limité selon la municipalité.
La morale de l’histoire, est que renouveler un logo est une tache délicate et que ces interprétations divergent selon les points de vue de chacun.