Freelances : les conseils coaching pour développer votre activité

Posté par Lea

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Les 21 et 28 mai prochains, Creads vous invite à une séance de coaching personnalisé. 45 minutes rien que pour vous, accompagné d’une coach professionnelle spécialisée dans les problématiques de freelances. Vous ne savez pas comment vous y prendre pour démarcher des clients ? Vous doutez de votre talent ? Delphine Castagné est là pour vous accompagner, nous l’avons interviewé pour comprendre ce que peut vous apporter le coaching.

 

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A qui s’adresse le coaching ?

 

Delphine Castagné : Le coaching s’adresse à tous ceux qui ont un objectif à atteindre ou une problématique à résoudre. Donc, à tout le monde en fait !
Les personnes que je reçois font appel à moi pour des problématiques personnelles (le manque de confiance en soi) ou professionnelles (une reconversion ou le développement de son activité pour les entrepreneurs).

Pourquoi faire appel à un coach ?

 

D.C : Le coach n’est ni un psy ni un magicien mais il peut permettre de dépasser ses freins et ses croyances limitantes.
Les croyances limitantes sont des croyances personnelles qui peuvent devenir très bloquantes, voire totalement paralysantes. A force, on ne voit plus aucune solution.
En offrant un miroir bienveillant, non impliqué émotionnellement – comme le sont vos proches – le coach vous permet de trouver les solutions et de mettre en place la méthode pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.
Le fait d’être un acteur externe est primordial car cette posture permet au coach d’aider le coaché à trouver des solutions sans apporter de conseils. Le coach aide le coaché à « accoucher » de ses idées, il ne plaque jamais de réponse toutes faites.

Que fait-on concrètement lors d’une séance ?

 

D.C : Le coach et le coaché fixent ensemble « un contrat » lors de la première rencontre : « qu’est-ce qui fera que le coaché sera satisfait de son coaching ? Quel but souhaite-t-il atteindre ? ».
Puis le coach morcèle l’objectif en micro-objectifs qu’il cherche à atteindre à chaque séance. On fonctionne par petits pas pour atteindre des buts intermédiaires.
Je travaille beaucoup sur le comportement personnel, je cherche à évaluer ce qui bloque. Parfois, il y a une nécessité à aller creuser en profondeur pour que le coaché prenne conscience de ce qui le freine dans l’atteinte de ses objectifs.
Ensuite on effectue des exercices, par exemple en mettant à plat des problèmes quotidiens, on fait des tests. Je prends des engagements très concrets dont le résultat est tangible.

D’après votre expérience, le coaché a-t-il conscience de ce qui le bloque ?

 

D.C : La plupart du temps, non. Et là je reviens au sujet des croyances limitantes, qui est fondamental en coaching. Souvent, le problème n’est pas celui que l’on croit avoir identifié. En arrivant en première séance, un coaché va fréquemment me parler d’un manque de compétences. En creusant, il va réaliser que le véritable point bloquant est d’ordre émotionnel, car les représentations mentales sont souvent erronées.
Après cette prise de conscience, on travaille ensemble à aider le coacher à sortir de sa zone de confort pour se confronter à ses croyances et découvrir qu’il est en réalité parfaitement capable !

Combien de séances sont nécessaires ?

 

D.C : Je travaille sur 10 à 12 séances. Lors du premier rendez-vous, nous fixons ensemble l’objectif du coaching et une feuille de route.
A mi-parcours, une séance est réservée à un point sur les changements déjà réalisés ou en cours. Le changement doit être correctement accompagné, c’est fondamental.
Puis la dernière séance est celle du bilan. On fait le point sur le chemin parcouru, je vérifie que les changements sont bien intégrés et surtout que le coaché est désormais autonome sur ses apprentissages.

Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?

 

D.C : Elles concernent le pro comme le perso. Je coache des personnes pour des problématiques d’organisation, d’équilibre vie pro – vie perso, de confiance en soi, de timidité. Il y a également beaucoup de demandes concernant la gestion du stress, la gestion des émotions ou des conflits ainsi que la procrastination.
Je suis également spécialisée dans l’accompagnement d’entrepreneurs et de freelances donc je les accompagne sur les sujets d’augmentation du chiffre d’affaires, sur le pilotage stratégique ou encore les problématiques d’isolement.
Il y a également beaucoup de particuliers qui souhaitent travailler sur une ré-orientation professionnelle.

Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours ?

 

D.C : J’ai travaillé 5 ans en communication dans des agences de publicités et des groupes de communication puis en marketing digital pour voyage-sncf. Après ces belles expériences, j’ai ressenti la nécessité de me tourner vers un métier plus centré vers l’humain. Je cherchais à donner du sens à mon travail. J’ai donc repris des études et passé une certification en coaching.
Je travaille comme freelance, c’est pour cela que j’ai à cœur d’accompagner ces professionnels en particulier. J’ai traversé les mêmes problématiques : comment trouver sa cible, comment prospecter, comment réussir à séparer sa vie pro et sa vie perso quand son bureau est au milieu de son salon… Tout ça, ce sont des sujets qui me parlent.

Justement, quelles sont les problématiques spécifiques des freelances ?

 

D.C : Oh elles sont nombreuses et surtout axées autour de l’aspect « commercial » du métier. Beaucoup de freelances se sont lancés en indépendants pour ne plus avoir de chef, disposer d’une certaine liberté en choisissant ses clients et en gérant leur emploi du temps. La réalité n’est pas toujours si rose.
Par quel bout prendre la prospection ? Comment définir son positionnement ? Ses tarifs ? Comment évaluer la cible la plus rentable ? Ce sont rarement des notions vues pendant les formations. Ensemble, nous évaluons les techniques qui seront les plus utiles pour chaque personne. Nous ouvrons le champ des possibles afin d’explorer toutes les possibilités. Et c’est efficace.

Que diriez-vous pour me convaincre de tester vos services ?

 

D.C : Imaginons que vous êtes un graphiste indépendant. Je vous dirais qu’ensemble, nous allons mettre en place des stratégies pour vendre vos créations, reconnaître votre talent, construire une posture à adopter face à vos clients, par exemple en apprenant à poser sa voix.
Nous pouvons également travailler sur les échecs et notamment la motivation : comment rester au taquet malgré des réponses négatives ? Et surtout, comment limiter les échecs en s’assurant un roulement de clientèle, comment prendre du recul et relativiser ? Le fait d’échanger à l’oral permet souvent de faire dégonfler la pression.

Quelles sont selon vous les clés pour réussir comme freelance ?

 

D.C : Je ne crois pas qu’il y ait « une » vérité car la réussite sera liée à la personnalité de chacun et surtout à sa capacité à identifier ses points forts et à travailler ses points faibles.
Néanmoins, si je dois donner une clé c’est, selon moi, l’aspect multifacettes du profil de freelance. Il faut être bon en stratégie, en organisation, en commercial, être créatif et être pointu dans son domaine pour développer une expertise.
Un point commun des freelances qui « réussissent » est de savoir s’entourer et de se former de manière constante.

Dans votre site, vous abordez la PNL, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

 

D.C : La PNL est un acronyme de Programmation Neuro-Linguistique. C’est une science du comportement qui permet de modéliser l’excellence en mettant en avant ce qu’il y a de mieux dans toutes les disciplines. La PNL peut ainsi permettre de réduire son stress ou d’apprendre à entrer en lien avec l’autre.
Cette approche fonctionne selon le principe de visualisation mentale, elle dit au cerveau « il est possible de changer » tout cela en comprenant le processus mental de chacun.
C’est une approche qui est utilisée par les grands sportifs. En sport, on dit que le corps n’est responsable que de 50 % du succès. En visualisant son objectif, un sportif se donne la possibilité de l’atteindre, il programme son cerveau pour la réussite en quelques sortes, puisque l’avoir visualisé est déjà un premier pas dans son accomplissement.
Comme pour les sportifs qui sont d’ailleurs accompagnés de coach, on travaille à deux à rester concentré sur l’objectif. Et l’atteindre.

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