Passionnée par l’écriture depuis son enfance, Marie alias Marimas fait danser les lettres pour leur donner du sens et créer des contenus rédactionnels impactants. A son compte depuis 2 ans, cette Nantaise de 30 ans est également une épicurienne très attachée aux racines de la langue et à ses valeurs.
Bonjour Marie, tu cultives l’art de l’écriture depuis que tu es toute petite. Pourquoi avoir décidé d’en faire ton métier ?
J’ai choisi cette voie en premier lieu par goût personnel : j’adore décortiquer les textes et comprendre les sens cachés, comparer les visions culturelles, écrire. En deuxième lieu par conviction. Face à la mondialisation croissante : protéger ma langue, protéger les différentes richesses expressives et aussi, permettre de diffuser au maximum des informations emplies de sens qui permettent à l’humain d’ouvrir les yeux et de protéger le monde qui l’entoure. La langue est le filtre à travers lequel chaque peuple se représente le monde. Il y a 2 ans, j’ai décidé de me mettre à mon compte. Ce mode de travail correspond très bien à mon tempérament libre et désinvolte. Gérer ses horaires, ses contrats, ses pauses thé et café à volonté, profiter de son temps. Vivre. J’ai toujours eu un tempérament indépendant et une sainte horreur des contraintes d’horaires, d’enfermement. Être son propre patron, malgré les quelques incertitudes du métier, permet de résoudre ces inconvénients. Et de dormir le matin !
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui aimeraient être indépendant comme toi ?
Je leur recommanderais de trouver leur voie et de se lancer. Essayer, si cela ne fonctionne pas entièrement, continuer, ne pas abandonner. S’ouvrir à de nombreux projets, de nouveaux horizons, de nouveaux domaines pour rencontrer des gens, se faire des contacts, présenter son travail. S’améliorer et s’autoformer.
A quels types de projets aimes-tu participer ?
J’affectionne tout particulièrement la création de noms, avec l’importance que ceux-ci revêtent et l’intérêt que je trouve à les fabriquer. Sur Creads, j’ai dernièrement créé le nom “Auxivia” pour une société qui développe des objets connectés pour accompagner les personnes âgées au quotidien. Ce nom est simple mais efficace. J’espère d’ailleurs continuer à participer à des projets aussi utiles et motivants grâce à la plateforme participative ! J’aime également la création de slogans. Elle possède un côté ludique qui me plaît beaucoup.
Quelle est la recette magique pour créer un bon nom de marque selon toi ?
On ne livre pas ses secrets ! Un bon nom doit être impactant, original, il doit frapper l’esprit à la première impression. Tout ceci s’apprend au fil de l’expérience. Il faut comprendre ce qui fera tilt par rapport au projet, il faut avoir un goût certain pour les mots et un certain « bon » goût. Il faut aussi savoir varier les types de créations et proposer des noms inattendus, même s’ils ne nous plaisent pas complètement, car nous ne sommes pas le client, et celui-ci a parfois des goûts étonnants. Il est également important de sans cesse s’auto-évaluer et juger sa création grâce à un regard extérieur.
» Un bon nom doit être impactant, original, il doit frapper l’esprit à la première impression. »
En parlant d’obtenir un avis extérieur, il y a de nombreux concepteurs-rédacteurs sur Creads. Tu échanges de temps en temps avec eux ?
Il m’arrive en effet de discuter avec des membres de la communauté Creads. On échange notamment par rapport à des projets, des décisions clients, ou même par rapport à la communauté elle-même. C’est un peu cela aussi le principe du site : pouvoir échanger pour proposer le meilleur. C’est vraiment très enrichissant ! Le meilleur n’est pas l’apanage d’une personne, il se conquiert, parfois au hasard, souvent grâce au travail. L’important est de se concentrer sur ses propres talents et sur son objectif et de ne pas prendre la communauté pour une arène de compétition. L’esprit participatif, c’est aussi savoir être fair-play !
» L’esprit participatif, c’est aussi savoir être fair-play ! «