Tout le mois d’avril à Bordeaux 18 artistes globe-trotteurs s’exposent dans 14 lieux de la ville. Nous avons rencontré une des exposantes, Axelle Joncheray, qui revient sur la thématique de son exposition.
Un festival de photographie participatif
Pour se déployer à l’international, le festival fait appel à la participation du public pour rémunérer les photographes (5 euros minimum). L’association organisatrice a également mis en place une plateforme de collecte.
Les 3 et 4 avril, vous pourrez découvrir les expositions avec l’œil du photographe puisque les 18 artistes seront présents. Nous avons rencontré l’un deux, Axelle Joncheray, qui nous a parlé de son exposition « Voyage au lent cours ». J’ai eu l’occasion de travailler avec cette photographe, dans son « ancienne vie ».
D’une vie effrénée à l’éloge de la lenteur
Quand j’ai connu Axelle, elle était directrice marketing dans une maison d’édition. C’était ma supérieure hiérarchique. Une boule de nerfs, énergique et pointilleuse.
« La vitesse avait envahi ma vie. Telle le lapin d’Alice, je fonçais pour ne pas être en retard, mais plus je courais, plus ma vie m’échappait. »
Et puis Axelle a décidé de changer de vie. Elle a quitté son poste bien placé et a démarré un long voyage autour du monde. Quand elle est revenue, elle était transformée.
« Alors je suis partie seule pour un voyage au lent cours. »
Cette exposition retrace une partie de son périple. Un voyage quasi initiatique où la photographe s’est peu à peu déconnectée du rythme fou de la ville pour se reconnecter au rythme de la nature.
« Ces images sont la mémoire d’un voyage contemplatif hors du temps, pour ne pas oublier que rien d’important ne presse vraiment. »