Pour ce nouveau portrait de créatif, nous avons eu accès à des informations totalement confidentielles. Vêtu d’un élégant smoking blanc, celui qui se fait appeler « KGB », nous rejoint pour une interview riche en révélations.
Il s’assied au bar en replaçant sa mèche et commande une « vodka-martini mélangée au shaker, pas à la cuillère ». L’interview-fiction peut alors commencer.
KGB, parlez-moi de vous…
– Il y a 10 ans, après avoir terminé l’ISCOM, mon école de communication j’ai été recruté par les services secrets. Je n’ai donc pas pu continuer mes études et faire une école d’art. Vous comprenez, j’avais le monde à sauver.
Le monde ?
– Oui à l’époque mon pays faisait l’objet d’une menace nucléaire. J’étais en couverture dans une agence d’événementiel pour laquelle je faisais des recherches graphiques et conceptuelles. J’y suis resté 4 ans.
Et ensuite ?
– Quatre ans c’est long pour une couverture, il fallait bouger pour ne pas se faire repérer. J’ai donc décidé de me créer une nouvelle identité de freelance. J’ai choisi le pseudo de KGB dont vous saisirez toute l’ironie.
« J’en avais assez de travailler seul ».
Qu’avez-vous fait récemment ?
– Je sors d’une mission assez sportive. J’ai sauvé le monde (à nouveau) d’un danger terroriste. Pour désamorcer une situation explosive, j’ai rejoint un groupuscule en sautant en parachute depuis un avion de chasse. Après avoir atterri sur des micro-ski, j’ai plongé dans une mer à 2° avant de désarmer 10 bonshommes armés de fusils d’assaut. En revenant, j’étais en grande forme mais j’en avais assez de travailler seul.
Vous avez trouvé des partenaires ?
– Mieux que ça. J’ai trouvé une communauté…
« J’ai tout de suite vu que Creads et moi, ça collerait. L’interface est attractive, les autres profils de la communauté très intéressants. »
Vous pouvez m’ en dire plus ?
– Vous l’avez compris, j’adore la compétition, j’aime me confronter, chercher la meilleure idée, la meilleure exé. J’ai tout de suite vu que Creads et moi, ça collerait. L’interface est attractive, les autres profils de la communauté très intéressants. Je peux enfin confronter mon travail. C’est très stimulant.
Il y a un projet qui vous a plu en particulier ?
– Oui, j’ai travaillé sur le logo de Mes p’tites folies, des biscuits artisanaux chics. La cliente était très exigeante, presque autant que M et j’aime ça. Je suis heureux d’avoir décodé les messages cachés de son brief. Les biscuits seront prochainement commercialisés en supermarché, moi qui dois toujours me cacher, voir une de mes réalisations vendue au grand public…
« Je m’amuse à décadrer, à penser hors champ. »
Quelle est votre méthode de travail ?
– Ma spécialité, c’est le renseignement, il y a donc une longue étape de recherche en amont. Je vais observer le milieu, en comprendre les moindres codes. L’idée est de comprendre l’univers pour proposer quelque chose de neuf, de jamais vu. Ensuite, je m’amuse à décadrer, à penser hors champ.
Où cherchez-vous toutes ces idées ?
– Bon déjà je suis un génie, il ne faut pas oublier que je parle une dizaine de langues sans aucun accent. Mais même un génie a besoin d’inspiration. Quand une idée ne vient pas, je peux faire un tour dans mon Aston Martin ou sur Pinterest (gouffre d’inspiration), sur les magazines Etapes ou Beaux Arts magazine. Je garde aussi les yeux ouverts, en général dans la vie. Ca me permet d’avoir un coup d’avance sur mes ennemis mais aussi de trouver de bonnes idées.
Pouvez-vous nous montrer votre espace de travail ?
KGB a la chance de pouvoir compter sur une secrétaire très efficace, Miss Moneypenny, pour tenir son bureau toujours au carré.
Merci à KGB de nous avoir accordé du temps pour cette interview-fiction de KGB (on précise que KGB est beaucoup plus humble que le personnage créé ;). On souhaite à KGB d’avoir une carrière aussi longue que James Bond (né en 1953 et toujours en activité !).